Mon histoire

cancer du sein

Je m’appelle Cindy, j’ai 35 ans, je vis en couple depuis 12 ans et nous avons une petite fille Louise de 5 ans. Jusqu’à présent j’étais modéliste chez Ba&sh, un métier passionnant pour une marque que j’affectionne et qui m’a beaucoup soutenue tout au long de mon parcours.

Vous connaissez l’ascenseur émotionnel ? J’en ai vécu un vertigineux il y a peu de temps.
En septembre 2012 je mets au monde une petite fille en parfaite santé qui me procure une joie immense à chaque fois qu’elle pose ses belles noisettes sur moi.
En octobre 2013, ayant à peine goûté aux joies de la maternité, on m’annonce que je ne verrai peut être pas ma fille grandir.
Je ne souhaite cette douleur à personne.

Au delà de sa propre peur de mourir, il faut gérer l’angoisse d’abandonner son enfant. J’ai eu beaucoup de chance de l’avoir car quand j’étais enceinte la tumeur était déjà bien installée. Si on l’avait découverte avant peut être que je ne l’aurai jamais connu.

Je suis en rémission d’un cancer du sein depuis 4 ans et je vais bien.

Dans cette rubrique, je vais vous raconter mon histoire, mon éveil, le virage à 180° que j’ai opéré et pourquoi ce projet curcumabox. C’est un peu long, mais comme ça les présentations seront faites et nous pourrons aborder l’essentiel, à savoir, comment se faire du bien.

Je précise que malgré mon histoire, ce blog ne sera pas dédié au cancer mais plutôt à tout ce qu’il m’a permis de découvrir. C’est un lieu de partage d’expérience qui concerne tous ceux qui souhaitent apporter du mieux-être dans leur vie, j’espère vous en donner l’envie.

MON HISTOIRE

En octobre 2013, on m’a donc annoncé, après de nombreux examens qui n’avaient rien révélés de particulier (incroyable!), que j’avais une tumeur dans le sein droit. Il aura bien fallu 6 mois pour qu’une personne compétente décide de me faire faire une biopsie car jusque là on ne me parlait que de dérèglement hormonal suite à ma grossesse et mon allaitement.
Le médecin qui a réalisé cet examen m’a demandé pourquoi on me faisait subir ce genre de chose alors que vraisemblablement il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. J’ai passé la biopsie à pleurer, il m’a dit « ne vous inquiétez pas je tâcherai d’obtenir les résultats plus tôt pour vous rassurer ». C’est effectivement ce qu’il a fait, sauf qu’au lieu de me rassurer il m’a demandé de venir faire une IRM dès le lendemain car il y avait des cellules cancéreuses.

J’étais encore à mille lieux de comprendre ce qu’il m’arrivait, n’ayant jamais été malade, et n’ayant aucun antécédent de cancer dans ma famille, j’avais du mal à y croire.
Pourtant, 10 minutes plus tard, on m’annonçait bel et bien que j’avais un cancer du sein, une belle tumeur de 7cm! Rien que ça. Et personne n’avait rien vu. Nous étions le 8 octobre 2013, soit 6 mois après ma première consultation. Lorsque j’ai senti la boule pour la première fois, elle n’excédait pas les 2 cm.
C’est bête mais j’ai tout de suite pensé que 7cm c’était la taille de ma fille lors de ma première échographie, même nombre de centimètres mais pas vraiment les mêmes émotions.

A partir de là le protocole s’est mis en place très rapidement, on m’a demandé de choisir un endroit pour me faire soigner, de choisir un oncologue…choisir, le mot est très mal choisi justement car on a pas vraiment l’impression d’avoir le choix de quoi que ce soit.

Le protocole le plus radical s’est mis en place, j’avançais avec des oeillères, moins on m’en disait mieux je me portais.
On commence à vous parler non plus de vie mais de survie, c’est une des choses qui m’a le plus bouleversée.

En 2 séances de chimio ma tumeur avait pratiquement disparu, le chimiotérapeuthe m’a dit que les résultats étaient exceptionnels, que dans mon cas il ne s’attendait pas à une telle réponse avec la chimio…ravie de le savoir après coup.

J’ai eu la chance d’être très entourée et soutenue par mes proches. La personne avec qui je partage ma vie depuis maintenant 13 ans a été d’un soutien indéfectible et je lui tire mon chapeau parce que tout ça est très lourd à porter. Toute l’attention se centre autour du malade et celui qui supporte le quotidien est un peu laissé de côté. Il fait entièrement parti de mon processus de guérison et sans lui je ne sais pas si j’aurais eu l’énergie de me lancer dans tous les projets que j’entreprends. Je ne suis pas du genre collante et possessive mais pour le coup j’aime à dire que je suis telle une moule à son rocher.

EVEIL

J’ai commencé à reprendre sérieusement du poil de la bête et à arrêter d’avoir peur de mourir. Mais comme je vous l’ai dit, ce n’était même pas le pire, j’avais peur d’abandonner ma fille. Elle avait 1 an quand on a appris la nouvelle, et tous les soirs je la berçais dans mes bras la larme à l’oeil. C’était à la fois ma plus grande force et ma plus grande faiblesse. Tous les matins quand elle m’appelait je pensais irrémédiablement qu’un jour elle m’appèlerait et que je n’arriverais pas. Grosse ambiance.

Un ami m’a offert le livre de David Servan Schreiber “Anticancer”, c’est là que mon éveil a commencé à s’opérer.

J’ai commencé à me documenter de toute part, j’ai été prise d’une frénésie de lecture.

A l’annonce de mon cancer j’ai perdu 10 kg en 10 jours, je n’arrivais plus à manger, je ne savais plus ce que je devais faire pour me faire du bien. J’étais perdue et les médecins qui reçoivent cinquante  nouveaux protocoles par jour n’ont pas le temps de répondre à ce genre de questions « secondaires ». Je ne leur jette pas la pierre, on essaie tous de faire au mieux.

Sur les conseils d’une amie, je suis allée voir une naturopathe qui m’a donné un véritable plan d’attaque alimentaire. Un médecin homéopathe qui me suivait m’a également été d’une aide précieuse, étant dans le sud et moi sur paris, elle m’a rappelé maintes fois sans jamais rien me facturer pour calmer mes angoisses et me prescrire un traitement sur mesure. J’ai fait des jeûnes pendant chaque chimio, sauf pour la 1ère, j’ai senti la différence. A la 1ère chimio je me suis transformée en Shreck.

Je suis convaincue de la nécessité de la médecine allopathique, qui est clairement pour moi une médecine d’urgence, j’étais dans l’urgence et je ne serais peut-être plus là sans elle. On ne peut pas s’improviser médecin du jour au lendemain, quand la situation est critique il faut agir, et peu importe les choix que l’on décide de faire tant qu’ils restent en accord avec nous mêmes.

Une thérapeute qui me suivait m’a bien fait comprendre cela. Je lui demandais la veille de ma chirurgie « mais est-ce que vous le feriez? » et, elle qui connaissait pourtant des gens qui s’étaient soignés à l’aide de médecines complémentaires, m’a dit « peu importe ce que je ferais, ça ne vaut pas pour vous et vos croyances. A l’heure actuelle vos croyances vont vers la médecine moderne, si vous tentez de vous soigner toute seule, vous irez droit dans le mur ».

Elle avait mille fois raison, elle m’a libérée de l’angoisse de ma décision, à la minute où je suis sortie du soin je savais que j’irai à l’opération le lendemain et que j’assumerai mon choix. Cela a été le cas, même si aujourd’hui je ne suis plus la même personne, j’assume mon choix d’être une “amazone”. Il faut suivre ses croyances, je ne parle pas de croyances religieuses mais simplement de ce que vous ressentez au fond de vous mêmes.

J’assume également mon choix pour la chimiothérapie, même si en réalité je me suis plus laissée porter qu’autre chose, je l’ai reçu dans l’idée d’une potion magique, j’ai d’ailleurs fait des séances de sophrologie à ce sujet, pour visualiser le chemin du produit, comment il attaquait mes cellules malades et laissait tranquille mes cellules saines. C’est un très bon exercice.

La plupart des médecins ne s’intéressent pas à ce que vous pouvez faire à côté pour soulager vos douleurs, hors chimie j’entends, ils vous diront « mais arrêtez de vous priver, faites vous plaisir, mangez ce qu’il vous plait.. » je trouve ça très limite. Il faudrait donc que je me fasse plaisir en mangeant une bonne raclette la veille de ma chimio ? Sachant que je vais la vomir tant et plus pendant des jours ?

Je n’appelle pas ça me priver. Quand je jeûnais au jus de légumes la veille de mes chimios et les jours qui suivaient, ce n’était pas pour me priver mais pour me protéger, mettre mon système digestif tant sollicité au repos, pour que mon corps se concentre sur le tsunami à venir et non pas sur la digestion de cette succulente tomme de Savoie !

VIRAGE A 180°

Une fois le tsunami passé, il faut réapprendre à vivre et se faire du bien autrement. Certain de mes proches ont toujours du mal à comprendre pourquoi je me « prive » encore. Ils me trouvent bien trop mince. Ils n’ont pas compris que je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant et que je me trouve en bien meilleure forme qu’avant mon cancer. C’est tout le paradoxe et c’est surtout la façon dont j’envisage la maladie. Le cancer n’est pas pour moi un ennemi venu de l’extérieur, un hasard ou de la malchance. Mon corps l’a fabriqué tout seul comme un grand car quelque chose ne tournait pas rond. Je ne prétends pas avoir résolu le mystère du pourquoi et du comment mais pour ma part je sais pourquoi j’en suis arrivée là. Mon corps m’a envoyé plusieurs signaux avant celui là que j’ai largement ignorés. Il s’agissait de l’alarme ultime, et j’ai cette fois ci très bien compris le message.

J’ai opéré un virage à 180°, tout doucement mais surement, j’ai éliminé un grand nombre de mauvaises habitudes et il y en avait un paquet ! Je me suis découverte dans le yoga pour lequel j’avais toujours eu beaucoup d’à priori, je continue la course à pied que j’ai pratiquée tout au long de mes traitements, j’ai d’ailleurs couru récemment les 20KM de Paris, c’est une course que j’avais déjà faite plusieurs fois par le passé, mais je ne l’ai jamais aussi bien vécue. Alors qu’avant il m’aurait fallu 3 jours pour m’en remettre, et malgré tous les traitements reçus, je l’ai faite avec beaucoup plus de facilité.

J’ai complètement éliminé la télévision de ma vie, ça vous parait anodin ? Et pourtant, ça a changé mon quotidien. La télé nous glisse dans une douce torpeur et un abrutissement certain. J’ai lu quelque part qu’il nous suffisait d’allumer la télé pour savoir exactement ce que nous ne devions pas consommer. C’est tellement vrai.

On en vient à se coucher avec la télé, à se lever avec elle, et elle nous vole de précieuses minutes sans que l’on s’en rende vraiment compte. Ça me rappelle l’expérience de la grenouille, si vous la jetez dans une casserole d’eau chaude elle va ressortir immédiatement en sautant mais si vous la mettez dans une casserole d’eau tiède et que vous montez le feu petit à petit, elle finira cuite sans même s’en apercevoir, bercée par cette douce chaleur, cette même torpeur dans laquelle la télé nous plonge, sans que l’on ne s’en rende compte.

J’ai petit à petit changé tout le contenu de mes placards, à l’époque on y trouvait tous les produits raffinés du monde, de la farine au sucre, aux pâtes en passant par les confitures et autres pâtes à tartiner. Aujourd’hui, des produits inconnus au bataillon (au mien) il y a peu sont apparus, des farines vivantes, la plupart sans gluten, des purée d’oléagineux, des céréales complètes…des noix par milliers, j’ai des bocaux remplis d’amandes, de noix, noix de cajou, noix du brésil, courge, tournesol… A disposition de toute la famille pour les petits creux. Pas celles ultra salées que vous trouvez au rayon apéro des supermarchés bien sur, mais celles vendues en vrac dans les magasins bios.

Et oui, l’amande, qui doit être un des aliments les plus sain et les plus nutritif au monde, ne se trouve pas au supermarché, autre que grillée et salée, ou en petit conditionnement au rayon gâteau, à un prix exorbitant. C’est un bel exemple et le reflet de notre consommation moderne, dénaturer le bon et le sain pour en faire un aliment pauvre et addictif.

Je vous reparlerai de tous ses changements alimentaires, ils sont vitaux et pourtant simples à mettre en place. Il faut y aller progressivement et changer nos mauvaises habitudes sans contraintes et avec au contraire un réel plaisir. C’est très enthousiasmant de donner à son corps le bon carburant, de savoir qu’on lui fait du bien, et c’est encore plus gratifiant quand tous ces changements et bienfaits profitent à tout votre entourage.

J’étais une grosse carnivore et je consommais beaucoup de laitage. J’ai supprimé ces aliments de mon quotidien et je ne ressens pas de manque particulier. Ma naturopathe m’a dit un jour, ce ne sont pas les 65 jours d’écarts qui comptent mais les 300 qui restent. Autrement dit, si l’envie de vous faire un steak tartare au restaurant vous prend, n’hésitez pas ! Mais vous verrez qu’au final, vous n’en éprouverez plus forcément le besoin.

MON PROJET

curcumabox

Je potasse mon projet depuis plus d’un an, depuis le début de toute mon aventure en fait. Il vous apportera je l’espère beaucoup de bien être.

L’idée étant de rester en pleine forme, de ne pas perdre la santé ou de la retrouver, non pas pour survivre mais pour VIVRE.

Pourquoi Curcumabox ? Car le curcuma est un superaliment. Il ne va pas éradiquer l’épidémie de cancer mais il est très intéressant. C’est un bon anti inflammatoire par exemple, ce qui concerne une bonne partie des maladies. Lors de mes premiers balbutiements dans le mieux-être j’ai bien-sur commencé à en mettre partout ! Mais il y a des façons de l’utiliser et de le rendre biodisponible, je vous en reparlerai prochainement. Et box, car je compte à terme décliner des box pour vous faire découvrir plein de choses. Mais je vous en reparlerai également.

Je précise, et cela à son importance, que je ne me substitue en aucun cas à votre médecin et aux traitements qu’il vous propose. Les choix que vous faites vous sont propres et je respecte chaque parcours. Je pense que nous faisons les choix appropriés au moment où nous les vivons. Je n’ai aucun regret quand à mon parcours et si je devais le refaire je ferais pareil. J’ai fais tout ce qu’il me semblait juste de faire avec les connaissances que j’avais à ce moment là.

Aujourd’hui ma vie a changé, je ne suis plus la même personne et c’est pourquoi ce projet me tient à coeur. Je souhaite vous faire partager mon expérience et les informations que j’ai pu collecter au fil de mon parcours.

Je souhaite moi même valider une formation de naturopathe pour être en accord avec ce qui me passionne désormais, vivre en harmonie avec mon corps et ma tête. Prévenir plutôt que guérir.

Vous n’entendrez pas parler ici de guerre, de combat, de colère. Je ne suis pas en colère. Je comprends que d’autres le soient, je ne juge aucune manière de vivre sa maladie. Chacun fait comme il peut pour gérer le tsunami. D’ailleurs, personne n’a envie de gérer ce genre de chose, qu’on ait 70ans, 60ans, 30 comme moi, ou qu’on n’ait même pas encore commencé l’apprentissage de la marche. Le cancer est un sujet délicat car très intime. Il nous touche de l’intérieur parfois même sans que l’on s’en rende compte. C’est très compliqué à gérer pour nous mêmes et pour nos proches c’est souvent insupportable.

Pour ma part mon corps m’a envoyé un gros signal d’alarme, il ne m’a pas fait de coup bas, j’ai dû lui en faire certainement plus. J’ai décidé de l’écouter, pour une fois, de ne pas faire semblant de ne rien entendre, de ne pas juste faire taire les symptômes et passer à autre chose. J’étais dans l’urgence, la médecine allopathique m’a sauvée. Mais je pense que maintenant c’est à moi de stabiliser, voir même de rétablir mon terrain, ne pas reproduire les mêmes erreurs, avancer progressivement sur cette nouvelle voie et trouver mon équilibre. Celui que mon corps me réclame de façon si radicale.

Le cancer m’a ouvert à une nouvelle vie, pas celle que j’imaginais mais celle qui m’attendait.

Je ne dis pas que c’est un cadeau, certains le pensent (j’ai lu un article récemment, d’une femme qui s’était sentie revivre) comme d’autres pensent que c’est une saloperie, il n’y a pas de règle, il s’est présenté dans ma vie et j’ai fait avec, si tout était lisse ça se saurait, à chacun ses obstacles et sa manière de les comprendre.

Je vous invite à me suivre, que vous soyez en bonne santé ou que cette dernière ait décidé de prendre des vacances, que vous soyez déjà engagé dans une démarche de bien-être ou non, que vous ressentiez le besoin de changements durables et quel que soit votre état physique et psychologique.

Je vous ferai simplement part de mon parcours et de ce que j’ai fait, vu, entendu, pour aller mieux. J’espère vous faire découvrir de nouvelles choses qui vous feront du bien et j’espère surtout vous donner l’envie de prendre soin de vous au quotidien, adopter les bonnes habitudes alimentaires, pratiquer une activité physique régulière, s’oxygéner et s’accorder du temps, se poser et se retrouver.

Il faut essayer plusieurs choses avant de trouver ce qui nous convient. Pour ma part, des techniques se sont avérées plus efficaces que d’autres, tout dépend de vous, de vos croyances et de vos attentes. Si vous entamez un travail avec un thérapeute, quelle que soit la technique, il faut être en confiance sinon ça ne marchera pas, passer votre chemin et orientez vous sur autre chose ou quelqu’un d’autre mais ne baissez pas les bras.

Ici, il y aura beaucoup d’optimisme, de soutien et d’amour!

N’hésitez pas à me faire part de vos méthodes et bons plans en retour.