Je vais vous livrer ma vision de la maladie, elle n’engage encore une fois que moi et comme d’habitude je ne prétends pas avoir résolu le mystère de la vie.
Pourquoi vous parler de cela ? Parce que la maladie fait peur, que nous y soyons confrontés ou pas nous la redoutons. Avoir un autre point de vue, une nouvelle façon d’appréhender la bête peut-être très libérateur. Et comme pour tous les articles que j’écris, je vous en fais part car cette vision a changé ma vie et m’a permise d’avancer. C’est d’ailleurs le but de ce blog, un partage d’expérience et d’opinion. Ne jamais penser tout savoir, accepter que tout le monde ne soit pas d’accord et rester ouvert à autre chose.
C’est elle qui m’a permise d’instaurer tous ces changements. Car traiter les symptômes ne veut rien dire si l’on ne règle pas la cause des troubles.
Rappelons simplement que la maladie est une chose inhérente à la vie, c’est un processus de survie, l’alerte que quelque chose ne va pas et qui intervient souvent après que d’autres signaux aient déjà été ignorés lancés. C’est un peu une bouteille à la mer jetée par le corps qui caresse l’espoir que nous la trouvions et que nous entendions comprenions le message. Car nous entendons bien souvent mais n’écoutons que très rarement.
Le bon sens qui nous fait cruellement défaut aujourd’hui doit être retrouvé pour nous permettre l’accès à une vie plus harmonieuse sans crainte de la maladie ou de ce que l’on considère aujourd’hui comme son alter ego, la vieillesse.
Car aujourd’hui nous vivons avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Nous considérons qu’à 50 ans nous sommes dans “l’âge où les problèmes commencent” (ils arrivent parfois bien plus tôt) comme si c’était parfaitement normal. Mais ça ne l’est pas, les problèmes ne sont pas censés commencer.
La santé
Mais pour parler de maladie il faut d’abord comprendre ce qu’est la santé.
La santé est l’état naturel de tout être humain. Le corps est en harmonie, les organes fonctionnent librement et normalement, les besoins vitaux sont satisfaits et les influences néfastes sont écartées. Bienvenue au pays des bisounours me direz-vous ? Il vrai que dans notre société actuelle, le dernier point est un combat de tous les jours.
Mais il faut bien comprendre ceci, le seul but de l’organisme vivant est de préserver son intégrité et de prolonger son existence. Il se renouvelle sans cesse et se répare dans le seul but de préserver son homéostasie (capacité à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures). Et il usera de tous les moyens dont il dispose pour l’atteindre.
La maladie en est un.
La maladie
La maladie ne doit donc pas être considérée comme une agression extérieure mais comme un processus d’auto défense. Elle est toujours orientée vers un retour à la santé.
Il s’agit d’un processus inhérent à la vie. Elle se développe dans un corps bien vivant et elle est d’autant plus virulente que le corps à une bonne énergie vitale (chez les enfants notamment).
Un corps malade est un corps intoxiqué. C’est le principe qui déclenchera une maladie. Que cette toxémie soit interne (le corps n’évacue plus ses propres déchets cellulaires) ou externe (ce que nous ingérons, l’environnement…). Elle vide le corps de son énergie vitale et empêche le bon fonctionnement des organes. La maladie débute.
Les premiers signaux interviennent lorsque les organes n’arrivent plus à filtrer les déchets. Cela commence par des troubles aiguës puis chroniques si rien n’est fait pour endiguer la toxémie. S’en suit l’affaiblissement du système immunitaire.
La maladie est un processus normal du corps qui tente de conserver son homéostasie. Le corps souhaite retrouver son équilibre et pour se faire il doit se libérer de l’intoxication.
Les microbes ne sont pas les gros méchants de l’histoire, la cause première de la maladie étant une force vitale affaiblie par un corps intoxiqué.
Les toux, fièvres, diarrhées et autres maux ne sont rien d’autres que des processus d’élimination. Des moyens de retrouver l’équilibre.
Malheureusement, nous avons bien souvent tendance à faire taire ces symptômes à l’aide de palliatif chimique et à annihiler cette capacité qu’à le corps de se réparer tout seul.

Une maladie, une couleur
Du cholestérol et hop un cachet, un maux de tête et hop un autre cachet, une douleur et hop un anti-inflammatoire, et hop et hop. Nous ne pensons plus, nous gobons (et les cachets et les histoires qui vont avec).
Plus simple ? Oui, mais pas sans risque. Il est vrai que d’entamer une vie “anti-cholestérol” semble bien plus contraignant que d’avaler chaque jour une petite pilule miracle (j’en parlais déjà dans un article sur la pilule contraceptive). Mais à faire taire ainsi le corps, nous n’avons même plus conscience des signaux qu’il nous envoie et nous nous enfonçons un peu plus dans la toxémie.
La douleur est une alarme, sachons l’écouter. L’alerte que le corps est en plein processus d’élimination pour se libérer de la toxémie. C’est le moment de lui offrir une pause (jeûne, repos..).
Je n’ai jamais considéré ma maladie comme un méchant venu de l’extérieur. Ce cancer je l’ai fabriqué toute seule comme une grande. Mon corps a déclenché cette alarme ultime car j’avais ignoré les précédents signaux (et hop et hop et hop).
Ecouter son corps
Il existe aujourd’hui une multitude de facteurs vidant le corps de son énergie vitale (manque de temps, stress, écrans en pagaille, mauvaise alimentation…). Nous sommes sur sollicités et de nouvelles maladies apparaissent comme les burn out ou les maladies dégénératives qui sont de plus en plus précoces.
Il est primordial de revenir à la base. Ecouter son corps.
Actuellement, lorsque nous sortons de chez le médecin sans une liste de médicaments longue comme le bras, nous considérons que c’est un incompétent. Ce dernier n’aura même pas pris la peine de nous ausculter plus de 5 min, il se concentrera sur nos symptômes (toux, fièvre, abattement…), mettra un nom sur la maladie et nous donnera un traitement en fonction. Le traitement s’avère inefficace ? Qu’à cela ne tienne, nous recevrons d’autres médicaments. A quel moment s’est-il penché sur nos habitudes, sur notre mode de vie ? Aucun, car ce n’est pas ce qui l’intéresse, seul compte le symptôme, tant pis pour le terrain.

Ecoutons à l’intérieur du corps voir ce qu’il nous dit
Malheureusement il faut prendre en compte les effets iatrogènes de ce type de médication. Les médicaments sont anti-biologiques, le corps les rejette en masse et en plus de l’empêcher d’accomplir ses fonctions en se concentrant sur l’élimination de la toxémie, ils en rajoutent une couche. Les infections ORL, par exemple, se font répétitives car le mal n’a pas été endigué, les causes de la toxémie ont même été accrues. Que faire ? Rétablir son terrain. Ni plus ni moins, en espérant que les effets délétères de certains médicaments (anti-inflammatoire, paracétamol…) n’aient pas déséquilibré les fonctions de l’organisme et que celui ci est encore à même de se régénérer.
Ne constatez-vous pas que les personnes qui prennent le moins de médicaments (même lorsqu’elles sont malades) sont bien souvent celles qui sont le plus résistantes ?
Je pense que dans toute chose le bon sens doit primer. Je ne suis pas contre la médecine moderne, j’en ai déjà parlé dans mon histoire. Je ne suis pas radicale. Mais laissons au corps la possibilité d’exercer ce pour quoi il est fait, VIVRE. Une fièvre ne doit pas systématiquement être stoppée, il s’agit du processus le plus naturel du corps pour se débarrasser d’une toxémie (ne jouez pas les apprentis sorciers avec vos enfants, une fièvre ne doit pas durer plusieurs jours, encore moins si elle fait suite à un vaccin, le corps lutte contre un corps étranger et ses réactions sont forcément faussées…). Plus vous traiterez chimiquement vos infections ORL plus elles reviendront. Il faut traiter les causes de l’infection et elles viennent d’une toxémie dont le corps n’arrive plus à se débarrasser. Enlevez les causes de cette toxémie, offrez une pause à votre corps, et les choses rentreront la plupart du temps dans l’ordre.

104° de fièvre à cause du vaccin ? Humm, ça commence à faire !
Comment offrir une pause bien méritée à son corps ?
En cas de maladie le corps à besoin de repos qu’il soit mental, physiologique ou physique. On met le système digestif au repos en mangeant moins (d’ailleurs n’est-ce pas ce que le corps nous réclame en général quand nous sommes malades ? Nous sommes rarement affamés), en dormant et en évitant les pollutions visuelles, le bruit, le stress. On se repose ! A tous les niveaux.
Le fait de libérer le système digestif permettra à votre corps de dépenser son énergie non pas dans la digestion de votre Bigmac mais plutôt dans le rétablissement de votre santé. La digestion demande un effort colossal au corps, quand vous mangez trop le midi, ne ressentez-vous pas ce vilain coup de barre post prandiale ? L’énergie vitale s’épuise vite lorsque le corps est trop régulièrement sollicité. Des périodes de jeûne sont très profitables pour permettre à votre organisme de se régénérer. J’écrirai un article prochainement sur le sujet, la magie du jeûne (grâce auquel j’ai encaissé les chimios du mieux que je pouvais en orientant toute mon énergie sur le tsunami).

En cas de maladie, on se fait une plâtrée de pâtes ou un jeûne ?
La santé ne doit pas non plus être une question de moyens mais de bons sens. Vous pourrez dépenser des milliers d’euros en plantes ou autres palliatifs mais si vous ne réglez pas les causes, la guérison ne sera que temporaire.
L’organisme ne pourra rétablir sa santé que lorsque les causes anti-biologiques auront été stoppées.
Le but de cet article n’est pas de vous dire comment vous soigner, juste de vous donner des pistes de bon sens.
J’avoue que mon cas est particulier, j’en ai ma claque. Aujourd’hui je rechigne même à avaler un tube d’homéopathie mais il faut bien dire qu’avec la chimio j’ai eu ma dose de traitement pour mes 7 prochaines vies (et pourquoi il n’y aurait que les chats à bénéficier de cet avantage ?).
Entourez-vous des bons stimulants comme l’eau, l’air, le soleil, la lumière, les bons aliments, la joie, l’enthousiasme, les manifestations positives, la persévérance…Et laissez de côté autant que possible les stimulations artificielles.
La maladie autrement
En résumé, il vaut de toute façon toujours mieux voir son verre à moitié plein qu’à moitié vide.
- Maladie =
ennemiealliée (lors d’une mort subite vous n’avez pas l’occasion d’écouter votre corps, la maladie vous le permet) - Maladie =
mortprocessus de survie (les morts ne sont pas malades, le corps est programmé pour vivre) - Maladie =
peurmessage (le message du corps) - Maladie =
fatalitéaction (il est encore temps d’agir et d’écouter ! ) - Maladie =
stressalarme (ne pas ignorer les signaux) - Maladie =
maladeen vie (pour être malade il faut être en vie)
Je ne suis pas en train de vous faire une ode à la maladie ou de dire “wouhou génial soyons malade !” Elle n’est ni cool ni souhaitable. Je désire simplement vous apporter un autre point de vue. Ne pas considérer la maladie comme quelque chose d’inéluctable et entrer dans la compréhension du corps. Cette vision m’a beaucoup aidée et ce sera peut-être votre cas, que la maladie vous ait côtoyé ou non, qu’elle côtoie vos proches ou pas.
Pour ma part, la maladie m’a libéré à la fois de la peur de mourir et de celle de vieillir.
Je ne sais pas ou je serai demain, qui le sait d’ailleurs ? Je sais simplement que j’aurai tout fait pour rétablir ma santé.

Un petit remontant où ça ira ?
Grimoire
Comme tous les livres que je recommande, celui ci est “engagé” dans sa démarche. Encore une fois, vous n’êtes pas obligé d’adhérer à tout ce qui est dit (sachons faire preuve de dissernement) mais il est plein de bon sens. Je pense que certaine lecture devrait être lue très tôt afin que chacun puisse créer son propre grimoire de santé et se le transmettre de génération en génération (pas la peine de me brûler sur le buché telle une sorcière, je n’ai malheureusement aucun pouvoir magique).
Bel article sur un sujet qui en effraie plus d’un, une nouvelle approche, une façon innovante de voir les choses et plein de pensées positives !!! Merci pour cette piqûre de rappel ❤️
Je suis tout à fait d’accord avec ta vision des choses, et je pense que je n’aurai pas pu l’être avant le cancer. Aujourd’hui en tant que “survivantes” notre vision a changé. Non seulement on prend 10 ans dans la figure physiquement mais aussi mentalement. Bon on se passerait bien de prendre ce coup de “vieux mais au moins on a appris à relativiser avant 60 ans 🙂 Moi aussi je me fais tirer l’oreille pour avaler mes cachets 🙂
D’ailleurs tu disais dans un article que le fait d’avoir eu de la chimio aurait peut-être pour conséquence de raccourcir notre vie ? Sur quoi te bases-tu ? C’est vrai que ça m’a complètement défoncée. ça me rassure un peu de voir que d’autres ont vécu la même chose. J’avais l’impression d’être la seule à en avoir autant bavé, comme si j’étais une petite nature 🙁
Du coup le fait de retrouver la forme, l’appétit, l’envie de tout a été décuplé, voilà le positif que j’ai pu en sortir 😉
Bonsoir Sophie, pour la chimio je ne me base sur rien d’autre que mon ressenti 😉 On sait qu’elle détruit les cellules cancéreuses mais aussi les saines alors c’est véritablement un tsunami pour le corps et chaque métabolisme réagit comme il le peut… Mais on peut l’aider, et ça, c’est chouette !
Bonjour, je découvre votre histoire , personnellement je me retrouve dans certains chapitres de votre vie avant la maladie…..
J’ai eu mon 1er cancer à 38 ans et ça faisait un bout de temps que mon corps me donnait des signes d’épuisement…malgré tout j’ai continué à foncer sans écouter ma fatigue, les divers signaux que m’envoyaient mon corps…
Je ne rentrerai ds les détails de les 10 dernières années passées…
J’ai fait une rechute en mars dernier suite au décès de ma maman…
J’ai donc été opéré de nouveau, 25 séances de rayons et une hormothérapie que je ne supporte pas du tout …
Je culpabilise de ne pas pouvoir prendre ce traitement….
J’ai changé mon alimentation, malheureusement, J’ai beaucoup de problèmes à gérer mes émotions…..
Et pourtant j’y travaille.
Quand pensez-vous ?
Cordialement
Laurence